2010年12月31日

5/1 Appel à contribution, Colloque sur les Études Khmères

COLLOQUE SUR LES ÉTUDES KHMÈRES
-Inalco, Paris, 25-26 novembre 2011. Quelle(s) science(s) pour le pays khmer? Approches empiriques et théoriques

Appel à contribution

Vingt-trois ans après le premier symposium sur les études khmères*, l'Association d'Échangeset de Formation pour les Études Khmères (AEFEK), en partenariat avec le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR8170, CNRS/EHESS), le Centre Asie du Sud et du Sud-Est (CASSE, ASIESEA4512, INALCO) et la revue Péninsule, propose de réunir un large panel de chercheurs khmérisants venant de toutes les disciplines en vue de dresser un état de la recherche sur le pays khmer et de dégager des perspectives pour l'avenir.

À travers la présentation des résultats de leurs travaux, le présent colloque invite les chercheurs à une interrogation épistémologique sur leur domaine de compétence. En particulier, le concept d'études khmères qui se dessine en filigrane des moyens et des mécanismes d'acquisition des connaissances à la disposition de la communauté des khmérisants (revues, débats, correspondances, références bibliographiques) est-il un cadre d'expression susceptible de s'affirmer comme un champ disciplinaire à part entière,avec ses méthodes, ses classiques et son historiographie? À l'inverse, faut-il préférer une logique disciplinaire transculturelle qui relativise le postulat d'une cohérence historique et culturelle propre au «terrain khmer» – soulignant en cela la vacuité d'un espace de recherche qui lui serait attaché – mais qui ce faisant véhicule une certaine avancée conceptuelle?

Les deux axes présentés ci-dessus suggèrent des pistes, mais n'épuisent pas les questionnements sur les ressorts cognitifs disponibles pour trouver la méthode et les voies de son application sur le terrain. L'expérience montre d'ailleurs qu'ils sont souvent pratiqués de conserve, la question étant de savoir, selon les cas, de quelle manière et si cela est pertinent. En ouvrant ce débat, l'objectif final du colloque est donc de jauger les types de démarches scientifiques en présence, et au-delà, d'offrir un éclairage sur les formes de la recherche consacrées au pays khmer.

*En 1988, sous l'égide du CEDORECK (Centre de Documentation et de Recherche sur la Civilisation Khmère) et avec comme thème: «Études interdisciplinaires sur le Cambodge». Plusieurs initiatives ont, depuis, maintenu le contact entre les khmérisants, en particulier celles de Claude Jacques en 1993 (Symposium sur les sources del'histoire du pays khmer, Paris), de Pierre Lamanten 1995 (Bilan et perspectives des Études khmères, PhnomPenh) et de Sorn Samnang en 1996 (La khmérologie. Connaissance du passé et contribution au renouveau du Cambodge, PhnomPenh).

Modalités pratiques

Un résumé de la communication de 10 lignes (circa 1000 signes) accompagné du titre de l'article, du nom et du prénom, de l'institution d'attache, de l'adresse électronique, et d'un court curriculum vitæ de l'auteur devra être envoyé avant le 1er mai à l'adresse suivante: [colloque2011[atmark]free.fr]. Le comité scientifique seré serve le droit de retenir ou de rejeter les propositions, dans un intervalle d'un mois à compter de cette date butoir.

La langue de communication est le français; le temps de parole par intervenant sera de 25 minutes (15 minutes d'intervention suivies de 10 minutes de questions). Les textes définitifs pour publication des actes aux bons soins de la revue Péninsule devront parvenir au plus tard le 1er janvier 2012 [colloque2011[atmark]free.fr].

Comité scientifique:
L'Association d'Échanges et de Formation pour les Études Khmères (AEFEK, http://aefek.free.fr)
Le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR 8170, CNRS, http://case.cnrs.fr)
Le Centre Asie du Sud et du Sud-Est (CASSE, ASIES EA 4512, INALCO, http://asies@inalco.fr)
La Revue Péninsule(http://peninsule.free.fr)